nommer ses partitions sous linux
- stephdl
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- le libre vous va si bien
il y a 15 ans 3 mois - il y a 14 ans 5 mois #1903
par stephdl
.....être Libre, c'est aussi être Militant.....
stephane (att) de-labrusse (punto) fr
nommer ses partitions sous linux a été créé par stephdl
l'article original
Un point généralement assez irritant de linux est que lorsque l'on y connecte une clef usb ou un disque dur externe via l'usb, tout se passe comme si le kernel tirerait aux dés une lettre (a, c, z, q..) pour créer le device associé (ex. /dev/sdc1). Ce n'est heureusement plus un problème avec les distribution récentes qui déposent gracieusement le nom du volume sur le bureau, mais cela l'est beaucoup plus lorsque l'on utilise un disque externe pour faire des backups avec un script ou si l'on désire que les noms de nos partitions soit plus lisible que la DaVinci code dans un /etc/fstab.
Le but de ce micro-tutorial est donc de faire que notre device ait toujours le même nom, que chaque disque ait le sien, et, tant qu'à faire, qu'il soit compréhensible par un humain standard.
Une affaire d'alias
Sous Linux, un disque, qu'il soit branché à chaud ou pas, est visible dans /dev. S'il s'agit d'un disque IDE, il apparaîtra en /dev/hdq par exemple. Pour un disque SCSI, SATA ou USB, ce sera par exemple /dev/sdf. Et toutes les partitions d'un même disque apparaissent dés lors dans le même dossier avec ce prefix suivit d'une numérotation tirée de leur ordre de création (ex. /dev/hdq4 ou /dev/sdd2). Jusque là, ce n'est pas un scoop.
Cependant, une partition formatée avec un fileSystem moderne (EXT3/4, Reiser, etc..) possède, outre son nom de volume, deux attributs modifiables par l'utilisateur : son label et son uuid. L'uuid est une suite de chiffre quasi-unique dans l'univers connu (quasi car Einstein a prouvé en son temps que dans certains cas particuliers, cela ne marchait pas bien) et le label est simple une chaîne de caractères.
Or, aspect peu connu, ces deux attributs sont utilisés depuis belle lurette par udev pour créer automatiquement des alias des partitions. Ainsi un même volume /dev/sda3 va apparaître sous la forme d'un alias en /dev/disk/by-uuid mais aussi et surtout en /dev/disk/by-label. Et ce dernier point est pratique au possible car c'est lui qui va nous permettre d'avoir enfin un nommage compréhensible du type /dev/disk/by-label/mon-disque-de-backup.
Modifications des attributs
Pour lire les attributs en court sur une partition (ex. /dev/sda3), nous utiliserons, en tant que root, la commande dumpe2fs :
La commande va entre autre nous indiquer le nom de volume, son UUID, et son Label. Ne reste maintenant plus qu'à utiliser la commande tune2fs pour changer ces valeurs. Tout d'abord, le label :
Pour changer l'UUID, il faut déjà en générer un par la commande uuidgen pour en utiliser le résultat avec la commande tune2fs :
Pour donner le numéro de série dec3cbc6-0b42-11db-9e45-7542811b6ad4 à la partition sda3, et ainsi pouvoir y accéder par un /dev/disk/by-uuid/dec3cbc6-0b42-11db-9e45-7542811b6ad4, il suffit de taper :Une fois ces modifications réalisée, il suffit de débrancher puis de rebrancher le disque (ou démonter/remonter les partitions s'il s'agit de disques IDE ou SATA), pour que notre /dev/sda3 soit disponible sous le nom de /dev/disk/by-uuid/dec3cbc6-0b42-11db-9e45-7542811b6ad4 ou beaucoup mieux /dev/disk/by-label/mon-disque-de-backup.
CONCLUSION
Ces alias sont visibles très tôt, et il sont donc utilisables très tôt, y compris /etc/fstab, rendant la lecture du système un peu plus facile.
Un point généralement assez irritant de linux est que lorsque l'on y connecte une clef usb ou un disque dur externe via l'usb, tout se passe comme si le kernel tirerait aux dés une lettre (a, c, z, q..) pour créer le device associé (ex. /dev/sdc1). Ce n'est heureusement plus un problème avec les distribution récentes qui déposent gracieusement le nom du volume sur le bureau, mais cela l'est beaucoup plus lorsque l'on utilise un disque externe pour faire des backups avec un script ou si l'on désire que les noms de nos partitions soit plus lisible que la DaVinci code dans un /etc/fstab.
Le but de ce micro-tutorial est donc de faire que notre device ait toujours le même nom, que chaque disque ait le sien, et, tant qu'à faire, qu'il soit compréhensible par un humain standard.
Une affaire d'alias
Sous Linux, un disque, qu'il soit branché à chaud ou pas, est visible dans /dev. S'il s'agit d'un disque IDE, il apparaîtra en /dev/hdq par exemple. Pour un disque SCSI, SATA ou USB, ce sera par exemple /dev/sdf. Et toutes les partitions d'un même disque apparaissent dés lors dans le même dossier avec ce prefix suivit d'une numérotation tirée de leur ordre de création (ex. /dev/hdq4 ou /dev/sdd2). Jusque là, ce n'est pas un scoop.
Cependant, une partition formatée avec un fileSystem moderne (EXT3/4, Reiser, etc..) possède, outre son nom de volume, deux attributs modifiables par l'utilisateur : son label et son uuid. L'uuid est une suite de chiffre quasi-unique dans l'univers connu (quasi car Einstein a prouvé en son temps que dans certains cas particuliers, cela ne marchait pas bien) et le label est simple une chaîne de caractères.
Or, aspect peu connu, ces deux attributs sont utilisés depuis belle lurette par udev pour créer automatiquement des alias des partitions. Ainsi un même volume /dev/sda3 va apparaître sous la forme d'un alias en /dev/disk/by-uuid mais aussi et surtout en /dev/disk/by-label. Et ce dernier point est pratique au possible car c'est lui qui va nous permettre d'avoir enfin un nommage compréhensible du type /dev/disk/by-label/mon-disque-de-backup.
Modifications des attributs
Pour lire les attributs en court sur une partition (ex. /dev/sda3), nous utiliserons, en tant que root, la commande dumpe2fs :
dumpe2fs /dev/sda3
La commande va entre autre nous indiquer le nom de volume, son UUID, et son Label. Ne reste maintenant plus qu'à utiliser la commande tune2fs pour changer ces valeurs. Tout d'abord, le label :
tune2fs -L mon-disque-de-backup /dev/sda3
Pour changer l'UUID, il faut déjà en générer un par la commande uuidgen pour en utiliser le résultat avec la commande tune2fs :
uuidgen
> dec3cbc6-0b42-11db-9e45-7542811b6ad4
tune2fs -U dec3cbc6-0b42-11db-9e45-7542811b6ad4 /dev/sda3
Pour donner le numéro de série dec3cbc6-0b42-11db-9e45-7542811b6ad4 à la partition sda3, et ainsi pouvoir y accéder par un /dev/disk/by-uuid/dec3cbc6-0b42-11db-9e45-7542811b6ad4, il suffit de taper :
tune2fs -U dec3cbc6-0b42-11db-9e45-7542811b6ad4 /dev/sda3
CONCLUSION
Ces alias sont visibles très tôt, et il sont donc utilisables très tôt, y compris /etc/fstab, rendant la lecture du système un peu plus facile.
.....être Libre, c'est aussi être Militant.....
stephane (att) de-labrusse (punto) fr
Dernière édition: il y a 14 ans 5 mois par stephdl.
Connexion pour participer à la conversation.
- Signix
-
- Hors Ligne
- Cet utilisateur est bloqué
-
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 67
- Remerciements reçus 0
il y a 15 ans 3 mois #1920
par Signix
Software is like sex: it is better when it is free. Linus TORVALD
Mandriva 2008.1 sur XPSM1330 (T7500, Nvidia 8400M, lecteur d empreinte, bluetooth, webcam)
Réponse de Signix sur le sujet Re:nommer ses partitions selon ses gouts
Sous Mandriva pour ceux que ca nteresse aller dans le "Mandriva Control Center", puis dans l'onglet "Disque locaux", "Gérer les partitions de vos disques durs" et enfin sélectionner "Passer en mode Expert". L'attribut Label apparaît alors et est éditable.
Par contre rien pour générer un uuid et l'enregistrer ce qui est ben génant lorsque que l'on recréer une partiton régulièrement vu que Mandrva s'appuie sur les UUD pour les montages.
Un pasage au labels semble donc une bonne soluton. Que je vais me coucher moins bete ce soir...
Merci
Par contre rien pour générer un uuid et l'enregistrer ce qui est ben génant lorsque que l'on recréer une partiton régulièrement vu que Mandrva s'appuie sur les UUD pour les montages.
Un pasage au labels semble donc une bonne soluton. Que je vais me coucher moins bete ce soir...
Merci

Software is like sex: it is better when it is free. Linus TORVALD
Mandriva 2008.1 sur XPSM1330 (T7500, Nvidia 8400M, lecteur d empreinte, bluetooth, webcam)
Connexion pour participer à la conversation.
Temps de génération de la page : 0.239 secondes