Le 25 avril : Openstreetmap

Écrit par stephane de Labrusse le . Publié dans Confèrences

Mr fabrice Bordes viendra vous exposer les tenants et les aboutissants d'un des projets les plus fous du Monde du Libre ! !!!

la cartographie Libre : openstreetmap

De tous temps celui qui a pu maîtriser les cartes a pu avoir une longueur d'avance sur ses adversaires. L'information collaborative décentralisée à la particularité de pouvoir lutter contre les dictatures et la force d'un pouvoir centralisé comme la DCRI a pu l'apprendre à ses dépend dernièrement avec la tentative de censure contre wikipédia.

Le jeudi 25 avril  à 20h30, à la maison des associations de Rodez, 15 avenue Tarayre. OpenStreetMap est un projet qui a pour but de constituer une base de données cartographiques libre du monde (permettant par exemple de créer des cartes sous licence libre), en utilisant le système GPS et d'autres données libres. Il a été initié en juillet 2004 par Steve Coast au University College de Londres1. Par l'utilisation de moyens informatiques basés sur Internet qui permettent l'intervention et la collaboration de tout utilisateur volontaire, OpenStreetMap relève de la géomatique 2.0 et est aussi une contribution à ce qui est appelé la néogéographie.

À la manière de Wikipédia, tous les internautes naviguant dans le web peuvent contribuer à la création et à la numérisation de cartes. Des éditeurs permettent de réaliser en ligne des cartes en se basant sur un fond d'image satellitaire. Cependant, ces images satellitaires ne couvrent pas toujours en haute résolution l'ensemble du globe. C'est pourquoi il est possible d'introduire des données provenant de récepteurs GPS. Il suffit de réaliser un itinéraire et de positionner le récepteur GPS en mode enregistrement, puis de le restituer sur le serveur de données d'OpenStreetMap situé au Royaume-Uni et géré par la fondation OpenStreetMap.

Les points d'intérêts (POI, en anglais « point of interest »), c'est-à-dire, toutes les mentions utiles (noms, largeur, nature du revêtement, sens uniques, parcs, zones résidentielles et d'activités, barrières, pistes cyclables, boîtes aux lettres, cabines téléphoniques, commerces, fontaines, etc.) sont notés, soit en les écrivant, soit en les photographiant, soit en les décrivant sur un appareil d'enregistrement audio.

Tous les modes de locomotion terrestre possibles sont utilisés : à pied, à deux-roues, à rollers, à skis, en véhicule automobile particulier, en bus, en train…

Les enregistrements de données GPS peuvent être rendus publics par l'intermédiaire du site d'OSM. Cela a pour avantage de les rendre visibles dans les outils d'édition des cartes. Cela facilite la couverture internationale : une personne séjournant dans une autre région ou un autre pays que le sien peut publier les tracés de ses parcours, à charge pour les habitants permanents de les compléter.

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